L'incarnation comme punition pour le péché

L'article suivant, traitant du principe de la non-rétrogradation de l'Esprit et éliminant l'idée de la réincarnation comme Châtiment, foi obtido do artigo “Do princípio da não-retrogradação do Espírito”, da Revista espírita de junho de 1863. Ele contraria o que foi inserido na adulteração de O Céu e o Inferno, conforme demonstramos “La preuve la plus solide de l'altération du livre Le ciel et l'enfer d'Allan Kardec“.

Des questions ayant été soulevées à plusieurs reprises sur le principe de la non-rétrogradation des Esprits, principe qui a été interprété différemment, nous allons essayer de les résoudre. Le Spiritisme veut être clair pour tout le monde et ne pas laisser à ses futurs adeptes le loisir de discuter sur les mots, aussi tous les points susceptibles d'interprétation seront-ils élucidés successivement.

Les Esprits ne rétrogradent pas, en ce sens qu'ils ne perdent rien du progrès qu'ils ont fait. Ils peuvent rester momentanément stationnaires, mais ils ne peuvent devenir mauvais en étant bons, ni ignorants en étant sages. Tel est le principe général, qui ne s'applique qu'à l'état moral et non à la situation matérielle, qui de bonne peut devenir mauvaise si l'Esprit l'a méritée.

Faisons une comparaison. Supposons un homme du monde, cultivé, mais coupable d'un crime qui le conduit aux galères. Pour lui, il y a certainement eu un grand déclin de la position sociale et du bien-être matériel. À l'estime et à la considération succèdent le mépris et l'abjection. Mais il n'a rien perdu du développement de son intelligence. Il emmènera ses facultés, ses talents et ses connaissances en prison. C'est un homme déchu, et c'est ainsi qu'il faut comprendre les esprits déchus. Dieu peut donc, après un certain temps de probation, retirer d'un monde où ils n'ont pas progressé moralement, ceux qui l'ont découvert, qui se sont révoltés contre ses lois, et les envoyer expier leurs erreurs et leur endurcissement dans un monde inférieur, parmi des êtres encore moins avancés. Là, ils seront ce qu'ils étaient auparavant, moralement et intellectuellement, mais dans une condition infiniment plus pénible, en raison de la nature même du globe, et surtout du milieu dans lequel ils se trouvent. En un mot, ils seront dans la situation d'un homme civilisé forcé de vivre parmi les sauvages, ou d'un homme instruit condamné à la société des forcés. Ils ont perdu leur position et leurs avantages, mais ils n'ont pas régressé à leur état primitif. Ils ne sont pas passés de l'état d'adulte à celui d'enfant. C'est ce que l'on entend par non-régression. S'ils n'ont pas profité de leur temps, ils doivent recommencer. Dans sa bonté, Dieu ne veut pas les laisser plus longtemps parmi les bons, dont ils troublent la paix, et il les envoie vivre parmi des hommes dont la mission sera de les faire progresser en leur apprenant ce qu'ils savent. Par ce travail, ils pourront progresser et se régénérer, en expiant leurs fautes passées, comme l'esclave qui paie peu à peu pour acheter un jour sa liberté. Mais, comme l'esclave, beaucoup ne font qu'économiser au lieu d'accumuler des vertus, les seules qui puissent payer leur sauvetage.

C'est ce qui s'est passé jusqu'à présent sur notre Terre, monde d'expiation et d'épreuves, où la race adamique, race intelligente, a été exilée parmi les races primitives inférieures qui l'habitaient avant elle. C'est pourquoi il y a tant d'amertume ici, une amertume qui est loin d'être ressentie au même degré par les peuples sauvages.

Il y a certes rétrogradation de l'Esprit en ce sens qu'il ralentit sa marche, mais non au point de vue de ses acquisitions, à cause desquelles et du développement de son intelligence, sa dégradation sociale lui est plus pénible. C'est pourquoi l'homme du monde souffre davantage dans un milieu abject que l'homme qui a toujours vécu dans la boue.

Selon un système quelque peu spécieux à première vue, les esprits n'ont pas été créés pour s'incarner et l'incarnation ne serait que le résultat de leur absence. Un tel système est mis à mal par la simple considération que si aucun esprit n'avait échoué, il n'y aurait pas d'êtres humains sur la Terre ou sur d'autres mondes. Or, puisque la présence de l'homme est nécessaire à l'amélioration matérielle des mondes, puisqu'il contribue par son intelligence et son activité à l'oeuvre générale, il est un des rouages essentiels de la Création. Dieu ne pourrait subordonner la réalisation de cette partie de son oeuvre à la chute éventuelle de ses créatures, s'il ne disposait d'un nombre suffisant de coupables pour fournir des ouvriers aux mondes créés et à créer. Le bon sens rejette une telle idée.

L'incarnation est donc une nécessité pour l'Esprit qui, dans l'accomplissement de sa mission providentielle, travaille à sa propre promotion par l'activité et l'intelligence qu'il doit développer pour assurer sa vie et son bien-être.

Mais l'incarnation devient une punition lorsque, n'ayant pas fait ce qu'il devait, l'Esprit est contraint de recommencer et multiplie par sa faute ses douloureuses existences corporelles. Un étudiant n'obtient son diplôme qu'après avoir suivi tous les cours. Ces cours sont-ils une punition ? Non. Ils sont une nécessité, une condition indispensable à leur progrès. Mais si, par paresse, on est obligé de les répéter, alors c'est une punition. Réussir certaines d'entre elles est un mérite. Ce qui est certain, donc, c'est que l'incarnation sur Terre est une punition pour beaucoup de ceux qui l'habitent, parce qu'ils auraient pu l'éviter, alors qu'ils l'ont peut-être doublée, triplée, centuplée, par leur propre faute, retardant ainsi leur entrée dans des mondes meilleurs. Ce qui est faux, c'est d'admettre, en principe, l'incarnation comme une punition.

Une autre question qui est souvent discutée est la suivante : puisque l'Esprit a été créé simple et ignorant, avec la liberté de faire le bien ou le mal, n'a-t-il pas une chute morale lorsqu'il prend le mauvais chemin, étant donné qu'il fait le mal qu'il ne faisait pas auparavant ?

Cette proposition n'est pas plus défendable que la précédente. Il n'y a de chute que dans le passage d'un état relativement bon à un état pire. Or, créé simple et ignorant, l'Esprit est, à son origine, dans un état de nullité morale et intellectuelle, comme l'enfant qui vient de naître. S'il n'a pas fait le mal, il n'a pas fait le bien non plus ; il n'est ni heureux ni malheureux ; il agit sans conscience et sans responsabilité. Comme il n'a rien, il ne peut rien perdre et ne peut pas rétrograder. Sa responsabilité ne commence que lorsque son libre arbitre se développe. Son état primitif n'est donc pas un état d'innocence intelligente et raisonnée. Par conséquent, le mal qu'il fait plus tard, en violant les lois de Dieu et en abusant des facultés qui lui ont été données, n'est pas un retour du bien vers le mal, mais la conséquence de la mauvaise voie dans laquelle il s'est engagé.

Cela nous amène à une autre question. Néron, par exemple, aurait-il pu, alors qu'il était incarné en tant que Néron, commettre plus de mal que dans son incarnation précédente ? Nous répondons par l'affirmative, ce qui n'implique pas que dans l'existence où il aurait fait moins de mal, il aurait été meilleur. Tout d'abord, le mal peut changer de forme sans pour autant être un mal plus grand ou plus petit. La position de Néron en tant qu'empereur, l'ayant placé sous les feux de la rampe, a permis à ses actions d'être plus largement reconnues. Dans une existence obscure, il aurait pu commettre des actes tout aussi répréhensibles, mais à plus petite échelle, qui seraient passés inaperçus. En tant que souverain, il aurait pu ordonner l'incendie d'une ville. En tant que simple citoyen, il peut incendier une maison et faire périr sa famille. Assassin ordinaire qui tue quelques voyageurs pour les déposséder, il serait, s'il était sur le trône, un tyran sanguinaire, faisant à grande échelle ce que sa position ne lui permet de faire qu'à petite échelle.

En considérant la question d'un autre point de vue, on peut dire qu'un homme peut faire plus de mal dans une existence que dans la précédente, montrer des vices qu'il n'avait pas, sans que cela implique une dégénérescence morale. Ce sont souvent les occasions qui manquent pour faire le mal. Lorsque le principe existe à l'état latent, l'occasion se présente et les mauvais instincts se révèlent.

La vie ordinaire nous en offre de nombreux exemples : Un homme que l'on croyait bon révèle soudain des vices que personne ne soupçonnait, et qui suscitent l'admiration. C'est simplement parce qu'il a su le cacher, ou parce qu'une cause a provoqué le développement d'un mauvais germe. Il est bien certain que ceux chez qui les bons sentiments sont fortement enracinés n'ont même pas la pensée du mal. Quand cette pensée existe, le germe existe. Il ne manque souvent que l'exécution.

Ensuite, comme nous l'avons dit, le mal, même sous des formes différentes, reste un mal. Un même principe vicieux peut être à l'origine d'un grand nombre d'actes différents issus de la même cause. L'orgueil, par exemple, peut faire commettre un grand nombre de fautes, auxquelles on est exposé tant que le principe radical n'est pas extirpé. Un homme peut donc avoir dans une vie des défauts qu'il n'aurait pas montrés dans une autre, et qui ne sont que les diverses conséquences du même principe vicieux.

Pour nous, Néron est un monstre parce qu'il a commis des atrocités. Mais peut-on croire que ces hommes perfides, hypocrites, véritables vipères qui sèment le poison de la calomnie, spolient les familles par la ruse et l'abus de confiance, qui couvrent leurs méfaits du masque de la vertu pour arriver plus sûrement à leurs fins et recevoir des louanges alors qu'ils ne méritent que l'exécration, peut-on croire, disions-nous, qu'ils valent mieux que Néron ? Certainement pas. Se réincarner dans un Néron ne serait pas pour eux une régression, mais une occasion de se montrer sous un jour nouveau. Dans cette condition, ils afficheront les vices qu'ils avaient l'habitude de cacher. Ils oseront faire par la force ce qu'ils faisaient par la ruse - c'est toute la différence. Mais cette nouvelle épreuve ne rendra leur châtiment que plus terrible si, au lieu de profiter des moyens qui leur sont donnés pour s'amender, ils les utilisent pour faire le mal. Cependant, chaque existence, aussi mauvaise soit-elle, est une occasion pour l'Esprit de progresser. Il développe son intelligence et acquiert des expériences et des connaissances qui l'aideront plus tard à progresser moralement.




La réincarnation selon le spiritisme

D'après la vidéo du même titre de chat hebdomadaire du Groupe d'étude Spiritisme pour tous

Pour démontrer (et pas tester) la réincarnation comme loi naturelle, Kardec se base sur les principes fondamentaux du Spiritisme et du Spiritualisme rationnel. Parmi eux se trouvent les attributs essentiels de Dieu ((Éternel, immuable, immatériel, unique, tout-puissant, souverainement juste et bon. Voir Le Livre des Esprits, Chapitre I, point III – Attributs de la Divinité)), qui sont parfaits à un degré infini. , même si, s'il en était autrement, ce ne serait pas Dieu lui-même, ce qui nécessiterait donc qu'il y en ait un autre en haut, en parfait état.

C'est à travers la réalisation et la compréhension de ces conditions essentielles que dérive la compréhension de la création divine. Comme nous le verrons plus loin, sa création doit aussi être parfaite et ses créatures – les Esprits – perfectibles, ce qui, autrement, ne correspondrait pas à la perfection divine infinie.

Allan Kardec, dans un premier temps, n'a pas accepté réincarnation. En fait, il n’a même pas accepté la possibilité de notre interaction avec les Esprits, dans sa jeunesse. Il était un éducateur émérite, pleinement lié aux concepts de morale en pédagogie, ainsi qu'un chercheur dans les sciences de l'époque. Il disait que, si l'éducation des enfants était bien faite, ceux-ci, une fois grands, ne croiraient pas aux âmes de l'autre monde ni aux fantômes ((RIVAIL, H.-L.-D. Discurso prononcé à la Distribution des prix. Paris, 1834 )). Ce n'est qu'après ses premiers contacts avec les faits spirites, où il comprit l'existence d'une loi naturelle, qu'il commença à étudier, que, vaincu par les preuves et la raison, a accepté, comme conclusion la plus rationnelle, les faits susmentionnés.

A propos des Esprits, Kardec dit, dans l'introduction du Livre des Esprits : « Comme nous l'avons noté plus haut, les êtres qui communiquent se désignent par le nom de esprits ou alors djinns“.

Quant à la réincarnation, nous avons trouvé un article très intéressant dans Magazine spirite de 1858, du mois de novembre, intitulé «Pluralité d'actions», dont nous retirons l’extrait suivant :

[…] quand la doctrine de la réincarnation nous fut enseignée par les esprits, elle était si loin de notre pensée, que nous avions construit un tout autre système sur les antécédents de l'âme, système, d'ailleurs partagé par de nombreuses personnes. Sur ce point, la doctrine des Esprits nous a surpris. Nous dirons plus : elle nous a contrariés, parce qu'il a renversé nos propres idées. Comme vous pouvez le voir, c'était loin d'être un reflet d'eux.

Ce n'est pas tout. Nous on ne cède pas au premier choc. Nous nous battons; nous défendons notre opinion; nous soulevons des objections et ne nous rendons que face à l'évidence et lorsque nous nous rendons compte de l'insuffisance de notre système pour résoudre tous les problèmes liés à ce problème ((nous avons déjà parlé sur l'importance de ce type d'attitude vis-à-vis de la recherche spirite. Loin de constituer un acte d'arrogance ou d'arrogance, il est nécessaire et incité pelos próprios Espíritos – quando superiores)) .

KARDEC, Allan. Le Livre des Esprits, 2e édition. Notre emphase.

Kardec, dans ce même article, dont nous recommandons vivement la lecture, donne quelques notions préliminaires sur l'ancienneté de l'idée de transmigration des âmes. Nous les citerons, pour présenter ensuite les difficultés rencontrées dans les faux sur lesquels ils s'appuient souvent – ou sont venus s'appuyer.

Des diverses doctrines professées par le spiritisme, la plus controversée est sans conteste celle de la réincarnation ou de la pluralité des existences corporelles. Bien que cette opinion soit actuellement partagée par un grand nombre de personnes, et ait déjà été exprimée par nous à plusieurs reprises, nous estimons de notre devoir ici de l'examiner de plus près, vu son extraordinaire importance, et afin de répondre à plusieurs objections qui ont été soulevées.

Avant d'approfondir la question, nous devons faire quelques observations qui nous paraissent indispensables.

Pour beaucoup de gens, le dogme de la réincarnation n'est pas nouveau : il est ressuscité de Pythagore. Nous n'avons jamais dit que la Doctrine Spirite était une invention moderne. Par suite d'une loi naturelle, le spiritisme doit exister depuis la nuit des temps, et nous nous sommes toujours efforcés de prouver qu'on en retrouve la trace dans la plus haute antiquité.

Comme on le sait, Pythagore n'est pas l'auteur du système de la métempsycose. Il la buvait aux philosophes indiens et chez les Égyptiens, où elle existait depuis des temps immémoriaux. Ainsi, l'idée de la transmigration des âmes était une croyance commune, admise par les personnalités les plus éminentes.

Idem.

Il est intéressant de noter que, bien que cette idée ait été acceptée depuis l'antiquité, « par les personnalités les plus éminentes », Kardec ne l'a pas acceptée. Il y a peut-être deux raisons possibles à cela : il n'y a pas pensé, parce qu'il n'a pas admis la survie de l'Esprit, ou il n'a pas trouvé de rationalité dans ces idées. C'est sur ce point que nous entrerons ensuite, pour démontrer que l'absence de raison réside dans les faux principes, repris de manière dogmatique par le clergé des religions et enseignés, dès les petits enfants, à leurs adeptes.

Faux principe de dégradation de l'âme

Dans l’article « Doctrine de la réincarnation chez les hindous », de la Revue Spirite de décembre 1859, Allan Kardec aborde en profondeur le sujet de la réincarnation en présentant ce qui suit :

Selon les hindous, les âmes avaient été créées heureux et parfait et le vôtre décadence résultait d'une rébellion; son incarnation dans le corps des animaux est une punition. Selon la doctrine spirite, les âmes ont été et sont encore créées simples et ignorantes ; c'est par incarnations successives que, grâce à leurs efforts et à la miséricorde divine, ils arrivent à la perfection qui leur procurera le bonheur éternel. Devant progresser, l'âme peut rester stationnaire plus ou moins longtemps, mais pas rétrograder. Ce qu'il a acquis en connaissance et en moralité n'est pas perdu. S'il n'avance pas, il ne recule pas non plus : c'est pourquoi il ne peut pas animer des êtres inférieurs à l'Humanité.

Ainsi, la métempsycose des Hindous est fondée sur le principe de la dégradation des âmes. La réincarnation, selon les Esprits, est basée sur le principe de la progression continue..

Selon les hindous, l'âme a commencé par la perfection pour atteindre l'abjection.; la perfection est le commencement et l'abjection le résultat. Selon les Esprits, l'ignorance est le commencement ; perfection, objectif et résultat. Il serait superflu d'essayer de montrer laquelle de ces deux doctrines est la plus rationnelle et donne une idée supérieure de la justice et de la bonté de Dieu.

C'est donc par ignorance complète de leurs principes que certains les confondent.

KARDEC, Allan. Revue spirite de 1859.

La croyance hindoue en la chute dans le péché est partagée par de nombreux autres courants de pensée, y compris l'Église romaine. Selon cette croyance, il faudrait supposer que Dieu ne serait pas si parfait, car, après une erreur de son fils, créé parfait, donc, sans expérience, il le soumet à un châtiment dans la chair.

Dans l'article « Sur le principe de non-rétrogradation des esprits », dans le RE de juin 1863, Kardec souligne que :

Selon un système, les esprits n'auraient pas été créés pour s'incarner, ne se réincarnant que lorsqu'ils commettent des fautes. Le bon sens repousse une telle pensée.

L'incarnation est une besoin pour l'Esprit qui, pour accomplir sa mission providentielle, travaille à son propre avancement par l'activité et l'intelligence, qu'il doit développer pour pourvoir à sa vie et à son bien-être. Mais l'incarnation devient une punition lorsque, n'ayant pas fait ce qu'il devrait, l'Esprit est contraint ((Cette contrainte, bien entendu, se produit par suite de la loi naturelle, divine, et non par l'action directe et arbitraire de Dieu)) à reprendre sa tâche et multiplier ses pénibles existences corporelles par sa propre faute.

Un étudiant n'obtient son diplôme qu'après avoir réussi toutes les classes. Ces cours sont-ils une punition ? Non : elles sont une nécessité, une condition indispensable à leur avancement. ((Isso está totalmente de acordo com o pensamento pedagogo de Kardec, alinhado à pedagogia de Pestalozzi, totalmente voltado à autonomia e afastado dos conceitos de punição ou castigo, que, diz Rivail, em seu “Plano Proposto para a Melhoria da Educação Pública” (Paris, 1828), “irritam as crianças em vez de convencê-las”)). Mas se, pela preguiça, for obrigado a repeti-las, aí é uma punição ((Lembrando que a palavra “punição”, para o Espiritismo e para o Espiritualismo Racional, tem o significado de ser o resultado de uma ação, e não de uma imposição divina (veja Celui-ci article). Ainsi, il est possible de comprendre que le redoublement, pour l'élève, serait une conséquence de ses actes, et non une punition infligée par lui.)). Être approuvé dans certains cas est un mérite.

Ce qui est faux, c'est d'admettre en principe l'incarnation comme une punition.

KARDEC, Allan. Revue spirite de 1863. Nous soulignons.

Incroyablement, ce faux principe a dominé le mouvement spirite après Kardec. Aujourd'hui, sans études, on parle, dans le milieu spirite, du karma, loi du retour et loi d'action et de réaction, attribuant à la réincarnation ce caractère arbitrairement punitif du « œil pour œil, dent pour une dent ». C'est un non-sens complet, qui n'existe, comme nous l'avons dit, que par l'absence de l'étude.

Dans la Revue Spirite de février 1864, dans l'article « Dissertations spirites – Nécessité de l'incarnation », Kardec présente la communication d'un Esprit, assisté d'un autre, nommé Pascal :

Dieu a voulu que l'Esprit de l'homme soit lié à la matière pour subir les vicissitudes du corps. Après tout, la réincarnation est une loi. Comme le dirait Kardec dans le premier article mentionné : « Dieu ne nous demande pas la permission ; ne consulte pas notre goût. Soit c’est le cas, soit ce n’est pas le cas. auquel il s'identifie au point de se leurrer et de s'en approprier, quand il n'est plus que sa prison provisoire ; c'est comme si un prisonnier se confondait avec les murs de la cellule...

Si Dieu voulait que ses créatures spirituelles soient momentanément unis à la matière, c'est, je le répète, pour leur faire sentir et, en fait, pour qu'ils souffrent les nécessités que la matière exige de leur corps, quant à leur subsistance et à leur conservation..

De ces besoins découlent les vicissitudes qui vous font ressentir la souffrance et comprendre la pitié que vous devez avoir pour vos frères dans la même position.. Ce état transitoire elle est donc nécessaire à l'avancement de votre Esprit qui, sans cela, stagnerait.

Les besoins que le corps vous fait éprouver stimulent vos esprits et les obligent à chercher les moyens d'y pourvoir ; de ce travail forcé naît le développement de la pensée. Contraint de présider aux mouvements du corps pour les diriger, visant à leur conservation, l'Esprit est conduit au travail matériel et de là au travail intellectuel, nécessaires l'un à l'autre, parce que la réalisation des conceptions de l'Esprit exige le travail du corps et cela ne peut se faire que sous la direction et l'impulsion de l'Esprit.

KARDEC, Allan. Magazine spirite, 1864. Notre emphase.

À ce que Kardec observe :

A ces remarques parfaitement justes, nous ajouterons que, travaillant pour lui-même, l'Esprit incarné travaille à l'amélioration du monde dans lequel il habite, aidant ainsi sa transformation et son progrès matériel., qui sont dans les desseins de Dieu, dont il est l'instrument intelligent. Dans ta sagesse clairvoyante, La Providence a voulu que tout soit lié dans la Nature ; que tous, hommes et choses, seraient solidaires ((Ce principe fondamental de la loi naturelle, démontré par le Spiritisme, va à l'encontre du faux principe de l'Esprit isolé en lui-même. Voyons que, même sans le savoir ni le vouloir, l'Esprit travaille pour le tout, depuis toujours. S'il avait été créé parfait ( ce qui est aussi un non-sens), il n'y en aurait pas besoin.)).

La réincarnation est nécessaire tant que la matière domine l'Esprit. Mais puisque l'Esprit incarné est venu dominer la matière et annuler la les effets de votre réaction sur le moral, la réincarnation ça ne sert plus à rien ni raison d'être.

En fait, le corps est nécessaire à l'Esprit pour le travail progressif jusqu'à ce que, ayant réussi à manier cet instrument à volonté, à lui imprimer sa volonté, le travail soit fait..

Idem. Idem.

Je ne pense pas que d'autres explications soient nécessaires. Le principe du progrès successif, par incarnations multiples, se révèle être le seul capable de donner raison à toutes les questions soulevées jusqu'à présent sur la justice divine.

Dans un prochain article nous poursuivrons le sujet.




Réincarnation

Dans cet article de novembre 1858, le deuxième article parle de la Pluralité des Existences ou Réincarnation. Kardec fera une approche très instructive sur la réincarnation. C'est un article d'un grand intérêt, car il démontre le scientifique, démystifiant la encodeur:

« Le dogme de la réincarnation n'est pas nouveau, disent certains ; ils l'ont ressuscité de la doctrine de Pythagore. Nous n'avons jamais dit que la Doctrine Spirite était une invention moderne. constituant un Loi de la nature, le spiritisme a dû exister depuis la nuit des temps et nous nous sommes toujours efforcés d'en démontrer les signes dans la plus haute antiquité.

RE, novembre 1858

Remarque : il est dit que ce n'était pas nouveau comme dans la Bible et qu'il a été supprimé par le deuxième concile de Constantinople.

Le spiritisme est dans tout et touche à tous les domaines de la science. Lui, en lui-même, dans sa profondeur, est la science de tout. Cet effort de Kardec était très important, et il doit en être de même de notre part, car il démystifie le Spiritisme.

Les anciens, dont Pythagore (VIe siècle av. J.-C.), croyaient à la métempsycose, tandis que le spiritisme démontre l'impossibilité de cette théorie.

Métempsychose : C'est une croyance fondamentalement orientale, principalement hindoue, liée au dogme de la chute pour le péché, qui n'a aucun fondement dans la raison développée par le spiritisme.

Il est cependant intéressant de noter qu'un Esprit, au début de son évolution, peut s'incarner et s'incarnera dans les animaux : (AG, chap. XI, « HYPOTHÈSE SUR L'ORIGINE DU CORPS HUMAIN » )

HYPOTHESE SUR L'ORIGINE DU CORPS HUMAIN

15. De la similitude des formes extérieures qui existe entre le corps de l'homme et celui du singe, certains physiologistes ont conclu que le premier n'est qu'une transformation du second. En cela il n'y a rien d'impossible et, s'il en est ainsi, il n'y a aucune raison pour que l'homme se sente atteint dans sa dignité. Les corps des singes ont bien pu servir de vêtement à des esprits humains primitifs, forcément peu avancés, venus s'incarner sur Terre, car ils étaient les plus appropriés à leurs besoins et les plus adéquats à l'exercice de leurs facultés que les corps des tout être humain, un autre animal. Au lieu d'un vêtement spécial qui a été fait pour l'Esprit, il aurait trouvé un prêt-à-porter. Il s'habilla alors de la peau d'un singe, sans cesser d'être un esprit humain, comme l'homme s'habille parfois de la peau de certains animaux sans cesser d'être un homme. Qu'on comprenne qu'il ne s'agit ici que d'une hypothèse qui n'est nullement énoncée en principe, mais qui n'est présentée que pour montrer que l'origine du corps ne nuit pas à l'Esprit, qui est l'être principal, et que la ressemblance du corps de l'homme avec celui du singe n'implique pas la parité entre votre Esprit et le sien.

16. En admettant cette hypothèse, on peut dire que, sous l'influence et par l'effet de l'activité intellectuelle de son nouvel habitant, l'enveloppe s'est modifiée, s'embellissant dans les détails, conservant dans l'ensemble la forme générale de l'ensemble. . Les corps améliorés, en procréant, se reproduisaient dans les mêmes conditions, comme cela arrive avec les arbres greffés, et donnaient naissance à une nouvelle espèce qui, peu à peu, s'éloignait du type primitif, au fur et à mesure que l'Esprit progressait. L'esprit simien, qui ne s'est pas anéanti, a continué à procréer pour son usage des corps de singes, de même que le fruit de l'arbre sauvage reproduit des arbres de cette espèce, et l'esprit humain a procréé des corps d'hommes qui étaient des variantes du premier moule en lequel il a été établi. Le tronc fourchu ; a produit une branche, et c'est devenu un tronc. Comme il n'y a pas de transitions brusques dans la nature, il est probable que les premiers hommes apparus sur Terre différaient peu du singe, par la forme extérieure et, sans doute, peu aussi par l'intelligence. Il y a encore, de nos jours, des sauvages qui, par la longueur de leurs bras et de leurs pieds, et la conformation de la tête, ressemblent tellement aux singes qu'il ne leur manque que des poils pour que la ressemblance soit complète.

Allan Kardec. GENÈSE – Miracles et prédictions selon le spiritisme

C'est tout autre chose cependant que de supposer qu'un esprit humain, à cause d'un châtiment, puisse être condamné à s'incarner dans un singe, ce qui, pour lui, serait une rétrogradation.

Certains contradictoires disent : « vous avez déjà partagé cette idée, donc les esprits n'ont communiqué que des concepts qu'ils ont déjà acceptés ». Une erreur, comme nous le verrons ci-dessous :

"Lorsque la doctrine de la réincarnation nous a été enseignée par les Esprits, elle était si éloignée de notre pensée que, sur le fond de l'âme, nous avions construit un système complètement différent, partagé, en fait, par de nombreuses personnes. Sous cet aspect, donc, la Doctrine des Esprits nous a profondément surpris ; nous dirons plus : elle nous a contrariés, parce qu'elle a renversé nos propres idées. Comme on le voit, il était loin de les refléter. Mais ce n'est pas tout : on ne cède pas au premier choc ; nous nous battons, nous défendons notre opinion, nous soulevons des objections et nous ne nous rendons à l'évidence que lorsque nous nous rendons compte de l'insuffisance de notre système pour résoudre toutes les difficultés soulevées par cette question..”

"Aux yeux de certains, le mot preuve paraîtra sans doute singulier en pareille matière ; il ne conviendra cependant pas à ceux qui ont l'habitude de scruter les phénomènes spirites. Pour l'observateur attentif, il est des faits qui, s'ils ne sont pas d'une nature absolument matérielle, n'en constituent pas moins des preuves véridiques, du moins d'un point de vue moral..”

Aujourd'hui, nous avons non seulement la preuve morale, mais la preuve factuelle de la réincarnation, qui n'a cependant pas encore été (et ne sera jamais) prouvée en laboratoire.

« Nous avons encore une autre réfutation à opposer : c'est que non seulement elle nous a été enseignée ; elle était aussi enseignée en bien d'autres lieux, en France et à l'étranger : en Allemagne, en Hollande, en Russie, etc., et cela avant même la parution du Livre des Esprits.

Ajoutons encore que, depuis que nous nous sommes consacrés à l'étude du spiritisme, nous avons obtenu des communications par plus de cinquante médiums écrits, oraux, psychiques, etc., plus ou moins éclairés, d'intelligence normale plus ou moins limitée, certains même complètement analphabètes. et, par conséquent, absolument étrangers aux matières philosophiques ; noncependant, en aucun cas les esprits ne se sont contredits sur cette question..”

Observation: La plupart des communications, à notre connaissance, provenaient de médiums psychiques mécaniques, souvent mis en sommeil somnambulique (appelé crise, en saison). Mais Kardec n'a jamais cessé de chercher de la valeur dans d'autres formes de communication et dans les manifestations en général, cherchant toujours à mettre en évidence celles qui pouvaient éveiller l'intérêt et démontrer la réalité de l'intervention spirituelle. Pour ses yeux de chercheur, même une peinture médiumnique, comme nous le verrons plus loin, pourrait représenter un phénomène d'intérêt.

Non seulement cette doctrine est appuyée par des preuves, mais surtout par la raison. Sans elle n'existe pas autonomie, parce que l'Esprit n'aurait pas la possibilité d'avancer, en apprenant des succès et des erreurs. C'est ce qui se passe avec la Doctrine enseignée par l'Église catholique et les autres religions, au point qu'on s'étonne aujourd'hui qu'il y ait encore des gens qui pensent comme ça.

La Doctrine de la Réincarnation, telle qu'elle est expliquée par le Spiritisme, est la seulement doctrine qui correspond à toutes les pièces du puzzle, expliquant les différences entre les êtres et la bonté divine.

« Nous avons raisonné en nous abstenant, comme nous l'avons dit, de tout enseignement spirite qui, pour certaines créatures, manque d'autorité. Ce n'est pas seulement parce qu'elle est venue des Esprits que nous et tant d'autres sommes devenus fans de la pluralité des existences.. C'est que cette partie de la doctrine nous a semblé la plus logique et qu'elle résout seule des problèmes jusque-là insolubles..”

Voyons voir:

« S'il n'y a pas de réincarnation, il n'y a bien sûr qu'une existence corporelle. Si notre existence corporelle actuelle est la seule, l'âme de tout homme a été créée à sa naissance, à moins que l'antériorité de l'âme ne soit admise, auquel cas il conviendrait de se demander ce qu'elle était avant la naissance et si l'état dans lequel elle était né, que l'on pensait ne constituait une existence sous aucune forme. Il n'y a pas de juste milieu : soit l'âme existait, soit elle n'existait pas avant le corps. Si oui, quel est votre statut ? Avait-elle ou n'avait-elle pas conscience d'elle-même ? Si ce n'est pas le cas, c'est presque comme s'il n'existait pas. S'il avait de l'individualité, était-il progressif ou stationnaire ? Dans les deux cas, dans quelle mesure avait-il pris le corps ? En supposant, selon la croyance populaire, que l'âme naisse avec le corps, ou, ce qui revient au même, qu'avant de s'incarner, elle n'ait que des facultés négatives, nous demandons : "

Kardec, RE Novembre 1858

1. Pourquoi l'âme montre-t-elle des aptitudes si diverses et indépendantes des idées que l'éducation lui a fait acquérir ? 

2. D'où vient l'aptitude extranormale que beaucoup d'enfants manifestent dès leur plus jeune âge, pour tel ou tel art, pour telle ou telle science, alors que d'autres restent inférieurs ou médiocres tout au long de leur vie ? 

3. D'où viennent, chez les uns, les idées innées ou intuitives, qui chez les autres n'existent pas ?

4. D'où, chez certains enfants, l'instinct précoce qu'ils manifestent envers les vices ou les vertus, les sentiments innés de dignité ou de bassesse, contrastant avec le milieu dans lequel ils sont nés ? 

5. Pourquoi, en dehors de l'éducation, certains hommes sont-ils plus avancés que d'autres ? 

6. Pourquoi y a-t-il des sauvages et des hommes civilisés ? Si vous prenez un garçon Hottentot nouveau-né et que vous l'élevez dans nos meilleurs lycées, ferez-vous jamais de lui un Laplace ou un Newton ?

Commenter: Cette question du sauvage africain s'inscrit dans la lignée des diverses critiques, assez sévères, du « racisme » à Kardec. Comme, plus bas, Kardec répète que "Sur la sixième question, on dira sans doute que le Hottentot est de race inférieure", nous pensons qu'il faut prendre un peu de temps pour faire allusion au contexte scientifique de Kardec, qui était, par définition, raciste, c'est-à-dire classé l'être humain par races. Voir notre article Cliquez ici

« Quelle philosophie ou théosophie est capable de résoudre ces problèmes ? Il est hors de doute que ou les âmes sont égales à la naissance, ou qu'elles sont inégales. A égalité, pourquoi, entre eux, une si grande diversité d'aptitudes ? On dira que cela dépend de l'organisme. Mais alors nous nous trouvons en présence de la plus monstrueuse et de la plus immorale des doctrines. L'homme serait une simple machine, un jouet de la matière ; il ne serait plus responsable de ses actes, puisqu'il pourrait tout attribuer à ses imperfections physiques. Si les âmes sont inégales, c'est que Dieu les a créées ainsi. Dans ce cas, cependant, pourquoi la supériorité innée accordée à certains ? Cette partialité correspond-elle à la justice de Dieu et à l'amour qu'il consacre également à toutes ses créatures ?

Kardec, RE 1858

Jusqu'ici nous avons analysé l'âme par son passé et son présent. Et quel serait votre avenir selon Kardec ?

1. - Si c'est seulement notre existence présente qui doit décider de notre avenir, quelle sera la position respective du sauvage et de l'homme civilisé dans la vie future ? Seront-ils au même niveau ou à part dans la somme du bonheur éternel ?

2. L'homme qui a travaillé toute sa vie à s'améliorer sera-t-il au même niveau que celui qui est resté inférieur, non par sa faute, mais parce qu'il n'avait ni le temps ni les possibilités de s'améliorer ?

3. ─ L'homme qui fait le mal parce qu'il n'a pas pu s'éclaircir est-il soumis à des circonstances qui ne dépendaient pas de lui?

Remarque article 2 : On perçoit ici que la connaissance contextuelle et philosophique des Spiritualistes Rationnels était présente dans ces questions.

4. ─ Nous travaillons à éclairer les hommes, à les moraliser, à les civiliser ; mais pour chaque personne qui devient éclairée, il y en a des millions qui meurent chaque jour, avant que la lumière ne les atteigne. Quel est leur sort ? Sont-ils traités comme des réprouvés ? Si non, qu'ont-ils fait pour être maintenus dans la même classe que les autres ?

5. ─ Quel est le sort des enfants qui meurent en bas âge, avant de pouvoir faire le bien ou le mal? S'ils sont parmi les élus, pourquoi cette faveur, alors qu'ils n'ont rien fait pour la mériter ? Par quel privilège ont-ils été libérés des tribulations de la vie ?

Kardec conclut l'article :

« Existe-t-il une doctrine qui puisse résoudre ces problèmes ? Supposons des existences successives et tout s'expliquera selon la justice de Dieu. Ce qui ne peut se faire dans une vie, se fera dans une autre.. Ainsi, nul n'échappera à la loi du progrès et chacun sera récompensé selon son mérite réel et nul ne sera exclu du bonheur suprême auquel il peut aspirer, quels que soient les obstacles rencontrés sur son chemin.

« Ces questions se multiplieraient facilement à l'infini, car il existe d'innombrables problèmes psychologiques et moraux qui ne trouvent de solution que dans la pluralité des existences. Nous nous bornerons à formuler celles d'un ordre plus général.

Idem

Commentaires: Y a-t-il urgence à faire des progrès ? De nombreux intervenants ont utilisé un ton alarmiste, disant qu'il faut se changer « pour hier », faire la réforme intime, car « la planète » va entrer dans une nouvelle phase, celle de la régénération. Si nous souffrons d'une imperfection, l'urgence est dans notre temps ; si nous ne sommes qu'en train d'apprendre, cela n'aura lieu que dans le temps de chacun, selon sa volonté.

Nos suggestions de documentaire et de livre sur Réincarnation – Pluralité des Existences :

Documentaire A&E
Réincarnation : un esprit dans mon fils A&E
Livre : Les enfants qui se souviennent des vies antérieures - Ian Stevenson



Réincarnation obligatoire

Assunto recorrente esse. Não basta muito esforço para encontrar tal afirmativa: um Espírito renitente, ou seja, que resiste a avançar, poderia ser “forçado” a uma reencarnação compulsória, compreendendo-se, nesse conceito, que os Espíritos superiores o forçariam a encarar provas e expiações “para seu próprio bem”.

Bem, meus irmãos, “calma lá”! É preciso ter muito cuidado com as afirmações que fazemos por aí, muitas vezes baseadas em conceitos que tem um fundo de verdade, mas que se tornam genericamente aplicados como “lei” — e aqui já abordamos diversos desses casos.

Premièrement, il nous faut récupérer ce que nous avons appris de l'étude du Spiritisme, à savoir que la science autant résister en étudiant et qui a formé, à travers les études de Kardec, la Doctrine Spirite ou Spiritisme : premièrement, le Spiritisme se fonde sur la doctrine du choix de l'évidence, c'est-à-dire qu'il affirme que : tant que nous en avons la capacité, nous jamais nous choisissons nos épreuves et nos expiations. Ça ne fait pas de mal de se souvenir : test c'est une opportunité de faire face à une situation, d'apprendre de cette situation et de surmonter une imperfection ; déjà le expiation cela arrive quand l'Esprit impose n'importe quelle sorte de souffrance pour affronter, dans sa propre peau, un mal qu'il a imposé aux autres.

Dissemos: “se impõe”, porque ninguém, nem nenhum Espírito, nem mesmo Deus, impõem castigos a ninguém. Quando, no contexto de Kardec, se diz “Deus quis”, “Deus permitiu”, “Deus puniu”, quer dizer que tudo isso se dá como efeito da Criação. Ora, como somos suas criaturas, seres inteligentes e capazes do livre-arbítrio, quando nos impomos uma provação qualquer significa que, indiretamente, Deus o permite, assim como permite que o mal – ou, antes, a ausência do bem – exista.

Eh bien, nous avons introduit le concept de preuves et d'expiations, qui visent à apporter un apprentissage à l'Esprit. Cependant, nous savons que nous n'apprenons quelque chose que lorsque nous comprenons vraiment que nous avons fait une erreur, ce qui nous amène de la culpabilité, des remords et le désir de faire amende honorable - ce qui peut arriver ou non aux victimes de nos erreurs. Nous rappelons également que le choix des preuves et des expiations est un principe primordial, tel qu'enseigné par les Esprits. En fait, ceci est clairement exposé dans Le Livre des Esprits :

258. Quand dans l'erraticité, avant de commencer une nouvelle existence corporelle, l'Esprit a-t-il conscience et prévoyance de ce qui va lui arriver au cours de sa vie terrestre ?

"Il choisit lui-même le type d'épreuves qu'il doit subir, et c'est son libre arbitre."

Le) - N'est-ce pas Dieu, alors, qui lui impose les tribulations de la vie, comme un châtiment ?

« Rien ne se passe sans la permission de Dieu, car c'est Dieu qui a établi toutes les lois qui régissent l'univers. Allez maintenant demander pourquoi il a décrété cette loi et pas celle-là ! Donnant à l'Esprit la liberté de choisir, Dieu le laisse entièrement responsable de ses actes et des conséquences qu'ils ont. Rien ne s'oppose à votre avenir; ouvert si ainsi la voie du bien est trouvée, aussi bien que la voie du mal. S'il succombe, il lui restera la consolation que tout n'est pas fini et que la bonté divine lui accorde la liberté de recommencer ce qui a été mal fait. De plus, ce qui est l'œuvre de la volonté de Dieu doit être distingué de ce qui est l'œuvre de l'homme. Si un danger vous menace, ce n'est pas vous qui l'avez créé, mais Dieu. Mais c'était votre désir de vous exposer à lui, parce que vous y voyiez un moyen de progresser, et Dieu l'a permis.

Onde fica, então, a tal da “reencarnação forçada”?

Voyons, à la question 262, ce qui suit :

262. Comment l'Esprit, qui à l'origine est simple, ignorant et sans expérience, peut-il choisir une existence en connaissance de cause et être responsable de ce choix ?

« Dieu lui fournit l'inexpérience, lui traçant le chemin qu'il doit suivre, comme on le fait avec un petit enfant. Peu à peu cependant, à mesure que son libre arbitre se développe, il laisse le maître faire son choix, et alors seulement il lui arrive souvent de s'égarer, de prendre le mauvais chemin, en négligeant les conseils des Esprits. C'est ce qu'on peut appeler la chute de l'homme.

Le) - Quando o Espírito goza do livre-arbítrio, a escolha da existência corporal dependerá sempre exclusivamente de sua vontade, ou essa existência lhe pode ser imposta ((Reencarnação compulsória)), comme expiation, par la volonté de Dieu ?

« Dieu sait attendre, il ne hâte pas l'expiation. Cependant, il peut imposer une certaine existence à un Esprit, lorsque celui-ci, par son infériorité ou sa mauvaise volonté, n'est pas capable de comprendre ce qui lui serait le plus bénéfique, et lorsqu'il voit qu'une telle existence servira à la purification et à la progrès de l'Esprit, en lui servant d'expiation.

Maintenant, est-ce que Dieu impose alors l'expiation ? Ce n'est pas comme ça. Ce qui se passe, c'est que lorsque l'Esprit est dans le déni ou la résistance, il ne peut pas voir le bien que lui apporterait de faire face à ses imperfections à travers les épreuves et les expiations. Il ne peut donc pas choisir lucidement…. Mais il continue de se réincarner. Voyons, toujours en OLE :

167. Quelle est la fin visée par la réincarnation ?

« Expiation, amélioration progressive de l'humanité. Sans cela, où est la justice ?

On comprend aisément que l'incarnation est une besoin pour l'avancement de l'Esprit et cela, quand il est encore simple et ignorant, ce qui lui donne facilement l'état de la résistance, peuvent facilement résister face à leurs propres imperfections. C'est donc là que la mécanique de la Loi divine rattraper son inexpérience: através de uma encarnação “forçada”, isto é, uma encarnação “comum”, mas sem escolhas de provas e expiações, o Espírito enfrentará a escola da vida material, que o colocará, de uma forma ou de outra, frente às suas imperfeições, de acordo com a forma como choisir agir en la matière. Afin que vous puissiez choisir – au fond, il y a toujours le choix, à partir du moment où l'Esprit entre dans l'âge de la conscience – de continuer à céder aux passions, pratique dont il récoltera les résultats amers (et c'est l'expiation involontaire), jusqu'à ce que, jour, ce souffrance morale lhe motive a dizer: “chega! Cansei de agir assim! Cansei de sofrer por ser imperfeito! Preciso me livrar dessas imperfeições!”. É nesse momento que, então, esse Espírito volta a escolher provas e expiações.

Enfin, nous vous rappelons que la connaissance apportée par le Spiritisme est d'une importance considérable pour démultiplier le processus d'évolution de l'Esprit, car, au moment où, par la science, c'est-à-dire par raison, il comprend qu'il doit avoir volonté ferme à surmonter ses imperfections, elle peut faire avancer dans les années ce qu'elle n'a pas fait avancer dans des incarnations successives.




Le don de la réincarnation

Nous nous demandons souvent : pourquoi se réincarner ? Ne pourrions-nous pas faire tous les progrès sur le plan spirituel ?

Le spiritisme, comme dans tout ce que nous sommes déjà capables de comprendre, vient à notre rescousse, expliquant ce point, qui est pourtant fondamental dans notre vie, puisque nous voyons tant de frères et, parfois, nous-mêmes, avec des pensées de découragement et d'abandon. . Combien de frères n'ont pas enlevé leur propre vie à leur corps, par le suicide, interrompant un plan de réincarnation si important pour eux ?

Ce que le spiritisme nous enseigne, cher frère ou sœur, c'est que, lorsqu'on est en Esprit, à l'état de erraticité, c'est-à-dire que dans la période entre une incarnation et une autre, notre vrai moi émerge avec emphase et transparence. Ainsi, nos bonnes et nos mauvaises vertus, ancrées dans nos esprits, se montrent telles qu'elles sont, et avec plus de vérité. C'est comme si nous étions un vase de cristal dont l'eau trouble est rejetée et qui commence ensuite à briller dans sa clarté d'origine, bien que cela ne montre pas toujours une cristallité de cœur.

L'Esprit qui se débat depuis un certain temps à cause d'imperfections morales - et même de vices matériels - et qui, d'incarnation en incarnation, n'a pas encore trouvé la décision forte pour son changement, en se désincarnant, il commence à expérimenter cet environnement moral à sa , à mesure qu'ils se déplacent, avec la rapidité de la pensée, vers les entreprises et les environnements qu'ils désirent le plus. Ainsi, de nombreux esprits entrent facilement dans les rangs des esprits qui agonisent dans le malentendu qu'il suffit, pour partir, d'une volonté ferme, ce qu'ils n'avaient souvent pas jusqu'alors, même dans la vie physique.

En outre, il existe des cas d'esprits obsédés et persécutés, souvent déments par l'étendue de leur propre culpabilité et incompréhension.

Vient alors l'opportunité de la réincarnation comme dispositif très précieux qui permet à l'Esprit, par l'effacement de la mémoire intégrale, de reprendre souffle et de corriger les imperfections, notamment à travers le rôle si important mais encore si oublié des parents ou des soignants, dès la petite enfance matérielle qui l'Esprit traverse, une phase dans laquelle il devient plus docile et malléable à l'apprentissage - qui doit toujours se faire sur la base de l'amour et de la fraternité, de manière constructive et jamais violente ou imposante.

Mais, souvenons-nous, la réincarnation, ou la planification de la réincarnation, ne se produit de manière «imposée» que lorsque l'Esprit n'a pas encore la conscience développée au point de comprendre les besoins de son avancement. C'est alors qu'il est contraint de se réincarner, par d'autres Esprits qui, au nom de la charité, se consacrent à une telle tâche.

Cependant, à partir du moment où l'Esprit développe sa propre conscience de ses propres imperfections et de la nécessité de les corriger, il commence à agir positivement dans ce processus, demandant souvent une nouvelle incarnation, pleine d'épreuves et d'expiations, dans le but de apprendre et corriger ses imperfections.

Par conséquent, l'incarnation, la vie présente, est une don divin, une occasion bénie de réajuster les facteurs qui, en nous, nous conduisent à faire des erreurs et, par conséquent, à souffrir. Cela n'a jamais été et ne sera jamais une punition ou une punition et, si nous-mêmes n'augmentons pas nos souffrances par nos propres actions, nous pourrons passer par les épreuves et les expiations maintes fois choisies par nous, car nous ne serons jamais abandonnés dans cette entreprise et, en plus des frères qui nous assistent sur le plan spirituel, il y aura toujours autour de nous des personnes, prêtes et souvent dévouées à cette planification, pour nous aider.

Chers frères, répandons cette vérité simple et si puissante, afin que le frère qui est sur le point de renoncer à la vie, reconsidère sa position et qu'il n'ait pas à, uniquement du plan spirituel, enveloppé de souffrance, regarder en arrière et vérifier que la souffrance qu'il traversait était sur le point de se terminer et qu'il avait beaucoup pour l'aider à changer, à ne plus jamais souffrir comme ça, s'il avait sa volonté très ferme et décidée. Et rappelez-vous, toujours : nous atteindrons tous le bonheur et la perfection, certains plus vite que d'autres, par l'action de leur propre volonté :

133. Les esprits qui, depuis le début, ont suivi la voie du bien ont-ils besoin d'une incarnation ?

"Tous sont créés simples et ignorants et sont instruits dans les luttes et les tribulations de la vie corporelle. Dieu, qui est juste, ne saurait rendre quelques-uns heureux, sans labeur et travail, donc sans mérite.

Le) - Mais alors, à quoi servent les esprits d'avoir suivi la voie du bien, si cela ne les dispense pas des souffrances de la vie corporelle ?

« Ils arrivent plus vite à la fin. De plus, les afflictions de la vie sont souvent la conséquence de l'imperfection de l'Esprit. Moins il y a d'imperfections, moins il y a de tourments. Celui qui n'est ni envieux, ni jaloux, ni avide, ni cupide, ne souffrira pas les tortures qui découlent de ces défauts.

Le livre des esprits

As-tu aimé? Puis PARTAGER ce texte avec tous ceux qui peuvent en bénéficier !